La crise sanitaire, ses confinements successifs et autres mesures de restrictions, a eu un impact considérable sur l’organisation du travail à l’UNM. Quid de l’après ? Entre le retour à 100% en présentiel prôné par les uns et la bascule au 100% à distance chez quelques autres, l’UNM fait le choix de la zone mixte, qui nécessite de repenser en profondeur l’organisation de l’entreprise.
Pendant deux jours, les quarante collaborateurs de l’UNM ont donc planché au sein de quatre ateliers pour tirer le meilleur des modes « à distance » et « en présentiel ».
Le premier atelier s’est focalisé sur l’organisation des réunions de normalisation. L’enjeu était le suivant : comment garantir la qualité du processus de production du consensus, principe de base du normalisateur, mais aussi question complexe aux multiples dimensions, techniques, économiques et stratégiques, culturelles et personnelles. Et autant de questions qui en découlent : quelles sont les forces et les limites des réunions de normalisation à distance ? Quelle complémentarité entre les modes présentiel et à distance ? Comment optimiser les réunions à distance (outils, méthodes, procédures)? Comment « ré-enchanter » les réunions en présentiel, pour donner envie aux experts de se déplacer ?
Le deuxième atelier s’est interrogé sur l’impact de l’introduction du télétravail sur l’organisation de l’entreprise. De nombreuses questions se posent, parmi lesquelles: l’intégration des nouveaux collaborateurs, l’organisation des secteurs, le partage fluide d’informations, l’organisation matérielle des bureaux, le management et la coordination des travaux etc…
Le troisième atelier a réfléchi sur l’impact de cette nouvelle forme d’organisation sur la culture d’entreprise, ses valeurs, mais aussi sur le bien-être des collaborateurs ou encore la marque employeur.
Enfin, le quatrième atelier a plus été conçu pour échanger les bonnes pratiques autour des enjeux d’influence. Une entreprise investit la normalisation pour influer sur l’évolution de la norme qui façonnera ses marchés. L’ensemble des acteurs au niveau international se livrent une féroce bataille d’influence dans le cadre consensuel des instances de normalisation. Pour l’UNM, la question est alors simple : comment mieux accompagner et soutenir les parties prenantes françaises ?
Se projeter dans le « monde d’après », c’est aussi retrouver le plaisir de passer du temps avec ses collègues, de nouer des liens. Raison pour laquelle le programme festif avait été préparé avec autant de soin que le programme des ateliers…
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