Parmi les sujets susceptibles d’intéresser les industriels français, on retiendra tout particulièrement la décision de l’ISO/TC 44/SC 10 de nommer Jérôme Dietsch comme chef de projet pour la révision de l’ISO 13916, Soudage – Mesure de la température de préchauffage, de la température entre passes et de la température de maintien du préchauffage, ainsi que l’annulation et sa réinscription en tant que projet préliminaire de ISO/TS 8182, Soudage et techniques connexes – Lignes directrices pour l’utilisation des paramètres de soudage liés à l’apport de chaleur pour la qualification et le descriptif d’un mode opératoire de soudage, en attendant la révision du rapport technique ISO/TR 18491, Soudage et techniques connexes – Lignes directrices pour le mesurage des énergies de soudage.
La création d’une liaison avec l’ISO/TC 261 en charge de la fabrication additive, la place croissante de l’hydrogène dans le soudage et le souhait de ne réviser les différentes parties de l’ISO 15614 qu’après publication de la partie 1, Descriptif et qualification d’un mode opératoire de soudage pour les matériaux métalliques – Epreuve de qualification d’un mode opératoire de soudage – Partie 1 : Soudage à l’arc et aux gaz des aciers et soudage à l’arc du nickel et des alliages du nickel ont fait partie des nombreux sujets abordés.
À Gênes, la France était une des délégations présentes les mieux représentées ; la présence des acteurs français du soudage et leur implication dans les débats et leur position stratégique au sein du Comité technique ISO/TC 44 et de ses sous-comités, ont démontré que la France a les épaules pour présider des réunions d’une telle importance. En vue de l’éventuelle reprise du secrétariat du Comité technique du CEN/TC 121 Soudage et techniques connexes pour lequel la France s’est positionnée, les réunions ISO de Gênes ressemblaient à s’y méprendre à une répétition grandeur nature de la version européenne. Le signe précurseur d’une première médaille d’or pour la France en cette année 2024 olympique ?