19 commissions de normalisation françaises s’activent au quotidien pour travailler à la qualité de l’industrie de l’acier et asseoir l’influence française à l’international, parmi lesquelles 2 catégories se distinguent :
- 17 commissions traitent de sujets généraux comme les essais et méthodes d’analyse chimique des aciers, les aciers pour la construction, aciers pour service sous pression, produits acier (inox, aciers alliés, aciers pour traitement thermique, fils en acier, aciers pour application électrique, produits plats en acier), transformation de l’acier (tubes et raccords, pièces forgées) ; et
- 2 commissions spécifiques traitent des aciers pour contact alimentaire et la caractérisation des ferrailles.
Sidérurgistes, utilisateurs d’acier, transformateurs d’acier et laboratoires : ce sont plus de 270 experts qui sont investis pour défendre leur métier et leur savoir-faire.
Dans les instances européennes et internationales, chaque comité technique et sous-comité est sous la responsabilité d’un secrétariat, en charge de la gestion du comité et de la planification, et d’un président, responsable de la conduite des travaux et de l’émergence du consensus.
En normalisation, celui qui tient le stylo tient le pouvoir : c’est pourquoi la prise en charge de secrétariat et du rôle de Président jouent un rôle clé dans la stratégie des entreprises en normalisation. Le secteur français de l’Acier a bien compris ces enjeux, et cherche chaque année a exercer un peu son influence en prenant en charge de nouveaux secrétariats. En 2020, la France détenait 6 groupes de travail européens, elle en détiendra 11 en 2022 !
A l’heure actuelle, la France assure également le secrétariat et la présidence de 5 comités européens et de 4 comités internationaux.
Autre illustration de la dynamique du pôle Acier de l’UNM : 54 normes ont été publiées en 2021 (pour un parc de normes de 600 normes françaises) et le programme de travail regroupe de plus de 230 projets d’élaboration active de normes.
Les normes produits couvrent les dimensions et tolérances, la classification et la désignation, les informations à fournir par l’acheteur au moment de l’appel d’offres et de la commande, le procédé de fabrication et les conditions de livraison, les exigences techniques (composition chimique, propriétés mécaniques, propriétés de surface, aptitude au revêtement de surface, soudabilité), le contrôle et le marquage.
On trouve aussi de nombreuses normes de méthodes d’essai (traction, dureté, cisaillement, etc.).
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