En 2010, Les Echos publiait un article intitulé « Terminator », un robot trop humain. Demain, des robots plus forts que l’homme ? Cette vision présente dans l’imaginaire populaire est loin des préoccupations industrielles ou des services qui voient dans les robots un facilitateur, une assistance, une source de fiabilité et une rapidité d’exécution. Cependant la sécurité des opérateurs ou utilisateurs est au cœur de la problématique.
C’est pourquoi la commission de normalisation UNM 81 « Robots », qui traite de la normalisation des robots industriels et appareils robotisés ainsi que des robots de service et d’assistance à la personne (à l’exception du médical), se focalise sur l’aspect sécurité.
Composée de 35 personnes, elle est constitué d’un panel représentatif des parties prenantes de cette thématiques : représentants de fabricants, supports techniques, évaluateurs, utilisateurs, autorité règlementaire et porteurs de politique publique.
En effet, ses membres collaborent et se mobilisent prioritairement sur les normes de sécurité EN ISO 10218 et EN ISO 13842, respectivement sur les robots industriels et robots de service, destinées à venir en appui à la Directive Machines. L’étroite collaboration entre centre technique, fabricants, utilisateurs et préventeurs est l’une des forces du comité membre français et constitue un atout de poids dans le comité international. C’est ainsi que les positions françaises sont défendues d’une seule voix dans les groupes de travail.
Au vue des besoins du marché, d’autres types de robots pourraient être normalisés, tels que les cobots (robot collaboratif), les exosquelettes (dispositif d’assistance physique) et les robots-AGV. Ces derniers ont d’ailleurs donné lieu à la création d’un groupe de travail national dont le but est d’être moteur et d’anticiper les travaux normatifs sur le sujet. Ce groupe de travail est voué à émerger prochainement au niveau international.
Voici les chiffres clé à retenir pour la commission UNM 81 :
- 35 experts français,
- 1 instance internationale créé en 2015 (ISO/TC 299),
- 1 instance européenne (CEN/TC 310),
- 10 groupes de travail internationaux,
- 10 normes françaises (reprise de normes européennes et/ou internationales),
- 23 normes internationales…
Et ce n’est que le début !
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