La maîtrise de la qualité des produits est une préoccupation majeure de l’industrie, et le respect des exigences du cahier des charges fonctionnelles constitue la clé de la satisfaction client.
Ainsi, en mécanique en particulier, la démarche de cotation fonctionnelle permet de traduire ces exigences fonctionnelles en spécifications dimensionnelles, géométriques et d’état de surface. Du point de vue macro-géométrique, ces spécifications définissent des intervalles ou des zones de tolérances que le produit doit respecter pour être conforme. Cette conformité est possible, en grande partie, par la maîtrise de la variabilité. Ce sont donc les limites de tolérance qui limitent la variabilité sur une caractéristique.
Cette deuxième révision répond à une attente industrielle sur la spécification du tolérancement dans le cas où la tolérance d’une exigence fonctionnelle est assurée par relation linéaire d’un ensemble de caractéristiques.
La norme présente les deux pratiques de répartition des tolérances habituellement appliquées dans ce cas, le tolérancement arithmétique (également appelé « dans le pire des cas ») et le tolérancement statistique, ainsi que les avantages que chacune d’entre elles apportent. Le document présente de surcroît dans le détail le tolérancement statistique le plus utilisé actuellement : le tolérancement statistique quadratique, sans omettre les autres techniques : le tolérancement inertiel et, à titre informatif, le tolérancement statistique semi-quadratique.
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