En octobre dernier, les membres de l’ISO/TC 45 Caoutchouc et produits en caoutchouc se sont réunis à New Delhi (Inde) pour leur réunion plénière annuelle, à laquelle se sont ajoutées les rencontres techniques des quatre sous-comités et de leurs groupes de travail.
Cet événement majeur rassemble les principaux acteurs mondiaux de la normalisation du caoutchouc afin de coordonner les projets en cours, aligner les priorités et préparer les futures orientations stratégiques du comité.
Les réunions des sous-comités ont permis d’aborder un large éventail de thématiques :
- au SC 1, les travaux ont porté sur les exigences et méthodes d’essai applicables aux tuyaux et flexibles ;
- le SC 2 a poursuivi ses réflexions sur l’harmonisation internationale des méthodes d’essai et la révision de documents clés ;
- au SC 3, les discussions ont concerné la caractérisation des matières premières, incluant les évolutions attendues dans le domaine des élastomères ;
- enfin, le SC 4 a avancé sur les normes relatives aux produits finis autres que les tuyaux, avec un accent particulier sur les performances et la durabilité.
La France était représentée activement par des experts de Michelin, Trelleborg, Elanova ainsi que par l’UNM, qui assure le suivi national de ces travaux. Leur participation a permis de défendre les positions françaises, de contribuer aux révisions techniques et de soutenir les orientations visant à garantir des normes robustes, cohérentes et adaptées aux enjeux industriels actuels.
Au-delà des réunions formelles, cette semaine de travail a favorisé des échanges constructifs entre les délégations, essentiels pour maintenir une coopération technique internationale efficace. Les discussions ont notamment porté sur les futures priorités du programme de travail 2026, l’amélioration de la cohérence entre les sous-comités et la prise en compte croissante des enjeux de durabilité et de performance environnementale dans les normes du secteur du caoutchouc.
Cette plénière marque ainsi une étape importante pour l’ISO/TC 45 et confirme la dynamique d’engagement de la France dans les travaux de normalisation internationale.