Tout ce que vous voulez savoir sur les méthodes d’essais physiques des caoutchoucs.
Le caoutchouc est un matériau performant et incontournable dans de très nombreuses applications industrielles ou grand public. La combinaison de ses propriétés, élasticité, étanchéité et antivibratoire, lui assure un spectre d’utilisation extrêmement large.
Afin de déterminer au mieux quel caoutchouc est adapté pour une application donnée, il est nécessaire de pouvoir déterminer quelles sont ses propriétés. C’est là qu’intervient la commission UNM PNC-MEP. En effet, elle suit les travaux internationaux de normalisation des méthodes d’essais permettant de caractériser les propriétés physiques des caoutchoucs et des produits finis. Ces méthodes sont réparties en 3 catégories :
- Essais physiques : Détermination de la résistance électrique, de l’adhérence au métal, des caractéristiques de contrainte-déformation en traction, des propriétés de contrainte/déformation en compression, de la dureté, de la fragilité à basse température, etc.,
- Essais visco-élastiques : Détermination de l’indice consistométrique Mooney, du taux de cendres, de la déformation rémanente après compression, de la plasticité, etc.
- Essais de dégradation : résistance aux intempéries, à la fatigue, à l’abrasion, etc.
La commission gère un nombre important de normes, 90, qui sont toutes d’origine internationale. Si les premières éditions de certaines de ces normes sont anciennes (fin des année 60), aujourd’hui la moyenne d’âge est relativement jeune (entre 5 et 10 ans) ce qui reflète le dynamisme de ce sous-comité.
La France est très impliquée dans les travaux internationaux, notamment à l’ISO/TC 45/SC 2 Méthodes d’essais physiques, au sein duquel les experts français se positionnent dès que possible pour être pilote des travaux de révision d’une norme existante. La fonction de chef de projet permet à la France d’être non seulement reconnue par les autre pays participants et ainsi d’avoir une meilleure visibilité pour s’exprimer, mais lui confère également plus de poids quant au contenu final des documents.
Participer aux travaux de la commission permet d’être au courant, ou même d’être à l’initiative, des futures révisions, et d’échanger avec ses pairs sur la méthodologie ou l’appareillage.
Etre membre de la commission permet également d’être au cœur des travaux en participant aux essais interlaboratoires internationaux qui sont organisés pour établir la fidélité des méthodes d’essais.