Alliance entre la FIM, le Cetim, l’UNM et Sofitech/Cemeca, Mecallians est née de la volonté de rendre la mécanique plus visible auprès des différentes parties prenantes. Pour Henri Morel, Président de la FIM, « nous avons créé une nouvelle dynamique pour montrer que nous travaillons ensemble. Et la norme, c’est l’élément central pour discuter et créer du consensus qui a du sens par rapport à nos produits. Ce travail ne peut se faire que de manière collective ».
La Commission Européenne a placé la transition environnementale et digitale au cœur de sa stratégie de normalisation. « Notre conviction, c’est que la normalisation est un levier d’influence très puissant pour façonner les marchés de demain, affirme Denis Schnoebelen, président de l’UNM. Aujourd’hui, nous avançons en parallèle de l’innovation et cette proactivité normative est une réalité à l’UNM, avec le Cetim et la FIM. »
Témoin de cette « réalité normative » de Mecallians, le Cetim a dressé cette année un plan d’actions avec l’UNM autour des grands enjeux environnementaux, de la digitalisation, des machines ou encore de l’hydrogène. Objectif : rapprocher innovation et normalisation. « On ne peut plus formuler des orientations et se contenter d’accompagner les initiatives venant spontanément de nos commissions, estime Carole Gratzmuller, Présidente du Cetim et du Conseil d’orientation de l’UNM. Ce sont des sujets nouveaux, très complexes techniquement. Si nous voulons relever les défis qui sont devant nous et saisir l’opportunité qui s’offre à nos entreprises, nous devons agir collectivement, en amont de nos commissions. »
Reste que la normalisation repose sur le volontariat des experts. « On a besoin de forces vives dans les commissions de l’UNM, rappelle Henri Morel, mais aussi dans les PTT/PSS, les commissions professionnelles du Cetim, et évidemment dans les syndicats de la FIM qui portent l’ambition collective et assurent la gouvernance de l’ensemble. »
Ils l’ont dit :
« Avec la FIM, le Cetim et l’UNM, tout est fait pour faciliter l’accès de tous, PME, ETI et grands groupes, aux travaux de normalisation. Tous ceux qui participent aux commissions de l’UNM ont bien compris que l’effort qu’ils y consacrent en termes de temps passé était plus que largement compensé par les multiples avantages qu’ils y trouvent, d’influence sur les normes de leurs marchés mais aussi de visibilité et de réseau. »
« Si la mécanique est trop peu visible, la normalisation est clairement invisible. Si nous voulons développer l’économie circulaire, l’hydrogène, l’intelligence artificielle ou le jumeau numérique, nous aurons besoin de filières qui s’organisent, de solutions technologiques, mais aussi de normes pour diffuser ces solutions et établir le cadre de confiance indispensable pour toutes les parties prenantes. Sur ces sujets, la normalisation ne peut pas juste « suivre » le marché, établir l’état de l’art a posteriori. Nous devons être proactifs, créer le cadre qui permettra le développement de ces solutions sur le marché. »
« La force de Mecallians, c’est l’alignement stratégique entre la profession, représentée par la FIM, et ses « outils » que sont le Cetim ou l’UNM. C’est ce qui nous permettra de renforcer la dimension stratégique de la normalisation : la normalisation au service de la stratégie d’une profession, ouverte bien entendu sur l’ensemble des autres parties prenantes. »